Petit à petit, les Congolais se rendent compte qu’ils ont été emmenés, par ruse et manipulation, à haïr Joseph Kabila. Pour des calculs politiciens nuls, sur fonds d’une haine inexplicable et d’une rancœur subjective.
Aujourd’hui, les faits aussi nombreux que variés excusent Joseph Kabila de toutes les accusations gratuites portées contre lui, si bien que des Congolais vont jusqu’à initier des opérations « pardon Kabila ». Prise de conscience collective !
Certes, avilis pendant 30 ans dans l’une des dictatures les plus meurtrières de l’histoire, la classe politique congolaise, sortie tout fraîchement de la deuxième République ne s’expliquait pas l’écart aussi bien langagier que comportemental affiché par Joseph Kabila, devenu Président de la République. Écart qui s’explique pourtant du fait que JKK, comme son père, n’a jamais été piégé dans l’oligarchie mobutiste, ce qui justifie le fait qu’il soit le rare homme politique pleinement conscient de ce que commandent les intérêts nationaux. Ce, à l’opposé de l’opposant d’hier, aujourd’hui dirigeant qui, comme son père, a subi le lavage du cerveau sur fond d’une dictature collective rusée et abjecte pour laquelle le père a travaillé au service presqu’exclusif de l’étranger, étonnamment vouée à la destruction du charmant et luxuriant pays, le grand Congo, jubilante entité de fierté africaine.
Joseph Kabila n’a jamais subi de lavage de cerveau durant le long règne de Mobutu. A sa prise de pouvoir, comme son père, il avait réussi à conserver intacte sa mémoire et sa virginité morale, source du changement nécessaire dont le Congo avait et a encore besoin face aux comportements prédateurs permanents des voisins jaloux comme Kagame, qui convoitent sans cesse la nation bénie, la RDC. Ce Kagame qui vient d’avouer qu’avec Joseph Kabila, rien ne lui était facile, contrairement à la kyrielle de mensonges versés sans vergogne dans l’opinion par Tshisekedi père et fils ainsi que leurs affidés, spécialistes de l’intoxication et de la supercherie sur fonds d’une quête effrénée des moyens de subsistance, comme le chien perdu sans collier dont parle Gilbert Cesbron.
Deux ans après son départ du pouvoir, les faits se succèdent et s’entassent en faveur de Joseph Kabila, tels des briques en superposition pour former un mur difficilement cassable. La vérité étant têtue, elle finit toujours par se tailler son chemin, quel que soit le mensonge monté pour l’étouffer.
Ayant été habitué à téter aux mamelles de l’Occident, l’actuel citoyen dirigeant est totalement désemparé. Il reste honteusement dépendant de Washington, Paris et Bruxelles, incapable de produire sa propre politique au bénéfice du Congolais. Le voilà tout le temps parti chercher solutions pour son pays dans d’autres pays, une façon de se regarder soi-même mais avec les yeux des autres. Oui, une manière de perpétuer le rythme avarié de la dépendance et du bâclage, monstre odieux duquel nous a délivré le Président Joseph Kabila, avec sa politique nationaliste bien pensée.
Il revient à Félix Tshisekedi de tirer conséquence de ses insuffisances et de juguler son appétit malsain d’une éventuelle réédition de gloire, utopie que « les pharaons eux-mêmes, géants de l’univers temporel ont été incapables de maitriser ».C’est une vigoureuse interpellation pour lui de se délivrer même si, inconsciemment, il s’est abruti en tout premier lieu, avant d’abrutir les autres qu’il a subrepticement engouffré dans un contenant sans contenu appelé « union sacrée ».
Si non, il faut vite quitter la politique néolibérale qui est aux antipodes des intérêts nationaux et se ranger résolument vers la politique nationaliste telle que tracée par Joseph Kabila, le sage, le mûr, l’affermi, l’aguerri, le guide.
Par Christelle Kahij Yav