Par Gédéon ATIBU
La mode il y a quelques années du politiquement correct, avec ses non-dits et ses euphémismes, n’est jamais parvenue à terrasser le recours aux insultes. Et on assiste au pire depuis l’avènement de l’UDPS au pouvoir.
Comme il sait bien le faire, le secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Augustin Kabuya, s’en est pris au Cardinal Fridolin Ambongo dont il n’accepte pas son interventionnisme dans les affaires des politiques.
C’était au cours d’une communication faite au siège du parti situé dans la commune de Limete à Kinshasa, en présence de plusieurs combattants et militants du parti présidentiel.
» Fridolin Ambongo ne peut pas nous impressionner par rapport à son statut. Ne nous sommes pas les gens de Ambongo ni Tshole; nous avons les mêmes droits qu’eux. Comme ils simmiscent dans les affaires politiques, nous leur demandons à aller se faire identifier au Ministère de l’Intérieur« , a-t-il déclaré.
Augustin Kabuya a appelé quiconque qui voudrait blaguer avec le pouvoir de l’UDPS à s’en réserver ,car c’est au prix d’énormes sacrifices consentis par l’actuel Secrétaire Général et les autres membres du parti « dénigrés » aujourd’hui que l’UDPS est au pouvoir.
» La haine de Tshole et Ambongo contre l’UDPS ne date pas d’aujourd’hui. Vous connaissez l’histoire de 50-50… », a-t-il affirmé de manière péremptoire avant d’ajouter que : » Nous sommes très jaloux avec ce pouvoir, nous ne permettons jamais quelqu’un puisque son nom est Ambongo , Tshole venir jouer avec ce pouvoir », a-t-il dit tout haut sous une slave d’applaudissements des militants de l’UDPS.
Les injures sont aussi vieilles que la politique – le crime de lèse-majesté, c’était ça. Elles ont accompagné les guerres et les révolutions, donnant du coeur à l’ouvrage des combattants, ou au contraire remplaçant sur le plan symbolique et verbal les joutes physiques.