Par Gédéon ATIBU
Le 24 janvier 2019, Félix Tshisekedi prend le bâton de commandement et se place personnellement au devant de la scène en se pavanant comme un bourlingueur à la reconquête du monde extérieur.
Le président de la République s’est battu avec les cartouches qu’il avait pour faire sortir le pays de l’isolement diplomatique dans lequel Joseph Kabila nous a laissés.
Dans cette ligne directrice, Félix Tshisekedi a tendu la main à Kagame pour taire ensemble les armes dans la sous région des Grands Lacs. Il s’est refusé l’idée d’avoir un côté le gagnant et le perdant de l’autre côté. Généralement, on rend ou obtient la paix et la sécurité durables seulement lorsque les protagonistes travaillent ensemble pour y parvenir. C’est ce à quoi a pensé Félix Tshisekedi en arrivant au pouvoir.
Ce n’est plus un secret de polichinelle que le chef de l’État congolais s’est rapproché du Rwanda lors de ses premiers mois au pouvoir.
Ce rapprochement dangereux ou inattendu l’a conduit à adhérer contre la volonté du peuple à certaines organisations sous régionales, cas de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC).
Nous aurions tellement aimé nous tromper sur la Force EA… Malheureusement les faits sont là … Ces troupes étrangères de l’EAC ne servent à rien et ne serviront à rien.
Certes, Félix Tshisekedi a tout essayé de ramener la paix dans l’Est par la voie civilisée mais sans succès. Malheureusement, certaines méthodes ne marchent pas comme on l’aurait souhaité … » la diplomatie sans les armes, c’est la musique sans les instruments « .
Depuis 24 heures, les villes et localités tombent sous le regard impuissant de l’EAC et de la MONUSCO qui coûtent trop pour rien à la RDC.
Il n’est pas tard pour mieux faire. Et la RDC peut recouvrer sa fierté et sa dignité d’une nation forte.