Une partie du territoire national est toujours sous contrôle des rebelles du M23. Rutshuru, Masisi et une partie de Nyirangongo échappent jusqu’à ces jours aux autorités congolaises.
Consécutivement, de nombreux Congolais ont trouvé refuge dans des camps de fortune où ils sont confrontés à d’énormes difficultés humanitaires. D’une part, ils n’ont accès aux soins médicaux, à la nourriture encore moins au logement.
Il s’agit particulièrement de ceux des camps de Kanyarucinya, Don Bosco et Bulengo, autour de la ville de Goma. Ces déplacés s’alarment et appellent le gouvernement congolais à agir. La même voix de détresse est relayée par la société civile et même la mouvement Lutte pour le changement.
“Les abris de fortune dont se servent provisoirement ces compatriotes se détériorent davantage. Lorsqu’il pleut, des torrents emportent leurs huttes en les exposant aux multiples conséquences désastreuses. L’assistance humanitaire dont ils bénéficient reste insuffisante et ne parvient pas à satisfaire la demande aussi intense“, alerte la LUCHA qui dénonce en même la léthargie des autorités gouvernementales.
Pour ce mouvement pro-démocratie, la vraie solution passe par la récupération des localités sous contrôle du M23 afin de permettre à ces populations de regagner leurs toits et de vaquer à leurs occupations.