Par Gilbert Ngonga
Retoquée il y a près de deux ans, la proposition de loi controversée sur la nationalité, considérée par l’opposition comme un moyen de barrer la route à certains candidats à la présidentielle, vient de revenir dans le débat en RDC, où des élections sont prévues le 20 décembre 2023.
Dans un message, l’archevêque de Lubumbashi, Fulgance Muteba dit non à cette proposition de loi qui vise à réserver les plus hautes fonctions de l’Etat, dont la magistrature suprême, aux Congolais nés de père et de mère congolais.
“De plus, soumettre cette proposition de loi controversée au débat parlementaire relèvera d’un jusqu’auboutisme têtu qui plongera notre société dans une crise grave. Si ce pas est franchi, malgré de nombreuses voix contre qui se sont levées dans plusieurs milieux, l’on comprendra alors que la politique dans notre pays, a atteint le niveau le plus élevé du sophisme et de la manipulation.”.
Fulgance Muteba estime que «Le simple fait d’inscrire cette proposition de loi au menu d’une session de la chambre des élus du peuple, en pleine année électorale, est synonyme de saboter la cohésion nationale et de miner le processus électoral en cours. De plus, soumettre cette proposition de loi controversée au débat parlementaire relèvera d’un jusqu’auboutisme têtu qui plongera notre société dans une crise grave».