Par Gilbert Ngonga
Dans une nouvelle lettre adressée au Chef de l’État Félix Tshisekedi, le Collectif Free François Beya accuse l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) de s’en prendre à plusieurs proches collaborateurs de Monsieur sécurité.
De ce fait, le Collectif sollicite l’implication personnelle du président Félix Tshisekedi, afin de faire cesser ce qu’il qualifie de l’injustice subie par François BEYA KASONGA et ses collaborateurs.
Ce collectif trouve inacceptable que leurs membres soient persécutés par l’Administrateur Général de l’ANR du fait de leur travail de dénonciation des violations des droits et libertés de François BEYA KASONGA.
À en croire le Collectif Free François Beya, ces menaces et intimidations n’ont qu’un seul but, celui de réduire le Collectif en silence.
Comme dans sa première lettre, le collectif Free François Beya dit être informé, par des sources dignes de foi, que le coup monté contre François BEYA KASONGA devrait le conduire devant son juge naturel, et, poursuit-il, à l’issue d’un procès expéditif, il serait sévèrement condamné à la peine capitale.
À titre de rappel, François Beya, conseiller spécial de Félix Tshisekedi en matière de sécurité, est détenu depuis le 5 février dans un local de la puissante Agence nationale de renseignements (ANR). Il est soupçonné de préparer un coup d’État contre le Chef de l’État Félix Tshisekedi. Entre-temps, son secrétaire particulier Guy Vanda, son protocole, David CIKAPA ainsi que son garde du corps, Jean-Pierre KALENGA ont été arrêtés et sont actuellement détenus à l’ANR. Selon ce collectif, ces arrestations, intimidations, enlèvement,…plantent les décors d’une condamnation de François Beya à la peine capitale.