Par Gédéon ATIBU
Alors que la RDC compte plus de 90 universités qui ont une fac de médecine, aujourd’hui seules 16 d’entre elles sont désormais autorisées. La décision, tombée comme un couperet, fait partie des résolutions des états généraux de l’enseignement supérieur qui se sont tenus dans la ville de Lubumbashi, au Katanga.
Cette décision qui soulève de vives contestations et revendications est attaquée par le député national, Bernard Kayumba qui a déposé ce jeudi 23 septembre, une requête en référé liberté en annulation de la circulaire 033/MINESU/CAB du 1u septembre 2021, au Conseil d’État.
Le député Bernard Kayumba s’inscrit dans la même ligne du combat que plusieurs associations estudiantines qui ont appelé à l’annulation de cette mesure.
De leur côté, les responsables des facultés disent ne pas comprendre les critères qui ont joué en leur défaveur.
États généraux de l'ESU : Appel aux participants de proposer des recommandations et résolutions. Conformément à la vision du Chef de l'État, nous avons la volonté d'appliquer vos recommandations. Et ce, pour améliorer la formation de la jeunesse Congolaise. pic.twitter.com/787Z86s6hm
— Muhindo Nzangi (@butondonzangi) September 10, 2021
Rappelons que la décision de fermer les facultés de médecine non conformes n’est pas nouvelle. Elle avait déjà été évoquée du temps de l’ex-ministre de l’ESU, Steve Mbikayi. Celui-ci avait entamé un processus de contrôle des universités délivrant des diplômes dans le domaine.