Par Yanus MWILAMBWE, depuis Kalemie
Depuis la veille, apprend-on des sources sur place, les finalistes des options du cycle court dont la mécanique auto et la menuiserie menaçaient de boycotter cette première journée prétextant que les codes de leurs options auraient été modifiés. L’avant-midi de cette première journée, avant même que les carnets d’items ne leur soient partagés, ils se sont mis à vandaliser les centres d’examen, mettre le feu sur les bureaux de la sous-division et de l’inspection, caillasser le véhicule de l’administrateur du territoire après qu’il a fini à donner le coup d’envoi à la session ordinaire de cette évaluation dans son entité. Pire encore, ces finalistes ont même déchiré les papiers d’items conduisant ainsi tout le centre du territoire dans une forte tension. Pour l’inspecteur principal provincial de l’EPST Tanganyika II, Vital Lumbala, cette situation résulterait d’une méchante instrumentation des jeunes finalistes.
D’après lui, aucun code d’une quelconque option n’a été changé, ce qui a changé c’est le numéro administratif qui indique au candidat la place où il doit s’asseoir dans le centre d’examen. Ce numéro administratif, renchérit-il, n’a jamais été le même aux épreuves hors session qu’à la session ordinaire.
« Il n’y a aucun problème, tous les éléments techniques sont en ordre. Il n’y a aucun code d’option qui est changé. Ils estiment qu’il y a un code qui a changé, alors que ce ne sont que des mixages que l’inspecteur chef de pool a opérés de manière à ce qu’ils passent l’examen en toute quiétude » a-t-il précisé.
Et d’ajouter :
» Il y a le problème de junacyc qui est le jury national du cycle court et où la mécanique ne peut pas avoir le même code que la maçonnerie, ainsi de suite. Mais d’un coup, ils se mettent à manifester pour dire qu’on leur a changé le code alors que l’examen même n’avait pas encore commencé. On n’y comprend rien. Les mixages sont des éléments techniques qu’on affiche et qui permettent d’orienter le candidat à la place qu’il doit occuper. Junacyc, il n’y pas que là bas. Ankoro, Kabalo, Kongolo, on a fait le même travail. C’est seulement Manono qui peut faire l’exception ? » s’est-il interrogé.
L’on apprend d’un journaliste oeuvrant dans la zone que les élèments de la police ont fait usage de gaz lacrymogènes et ont tiré les balles de sommation pour disperser les manifestants. Une réunion du conseil territorial de sécurité a été convoquée pour statuer sur ce dossier. Pendant ce temps, l’inspecteur principal provincial de l’EPST Tanganyika II se remet à sa hiérarchie pour décider de ce qui va être fait pour la sous-division de l’EPST Manono I.