Par Gilbert Ngonga
Les députés nationaux délégués à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) sont doublement payés.
Il s’agit notamment de Didi Manara, qui était exclu du PPRD de Joseph Kabila qui occupe la 2ème vice-présidence de la CENI, Agée Matembo qui était à la tête des frondeurs du FCC est désigné comme Questeur, Patricia Nseya, députée nationale élue sur la liste de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Tshisekedi), a été désignée rapporteur, tandis que Jean Ilongo Tokole est choisi comme membre de la plénière.
Alors qu’ils avaient tous juré de remplir loyalement et fidèlement les fonctions de membres de la Commission Électorale Nationale Indépendante, et se sont engagés de n’exercer aucune activité susceptible de nuire à l’indépendance, à la neutralité, à la transparence et à l’impartialité de la commission électorale nationale indépendante, ces députés nationaux continuent à toucher leurs émoluments, et en même temps le salaire à la centrale électorale.
En effet, selon les informations qui ont figuré aux couloirs du Palais du peuple, les suppléants de ces députés envoyés à la CENI venus de différents fiefs ne sont toujours pas validés par l’Assemblée nationale et grattent le ventre à Kinshasa.
“Les suppléants de députés qui sont allés à la CENI, traînent toujours d’être validés par l’Assemblée nationale, venus de leurs fiefs respectifs, ces suppléants grattent le ventre à Kinshasa sans être validé depuis plusieurs mois. Entre-temps, même si à la CENI ces députés continuent à toucher leurs émoluments au bureau de la chambre basse”, apprend-on d’une source proche du Parlement.
En principe, ces députés nationaux envoyés à la centrale électorale qui avaient prêté serment devant la Cour constitutionnelle conformément à l’article 20 de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la commission électorale nationale indépendante telle que modifiée et complétée à ce jour ne peuvent plus continuer à bénéficier des avantages des députés nationaux.
Pendant ce temps, l’opposition et certaines composantes anti-Tshisekedi jugent irrégulière et illégale l’architecture actuelle de la CENI.