Par Gédéon ATIBU
Conscient que la nation est au bord du chaos, Martin Fayulu sort de son narratif habituel.
Ce candidat à la présidence de la République de 2018 est affecté par les maux dont souffre la population de Goma exacerbés par l’éruption du volcan Nyiragongo.
Pour Martin Fayulu, cette catastrophe naturelle doit ouvrir une fenêtre d’opportunité afin de trouver des réponses « à l’impasse Institutionnelle, la misère criante dans laquelle croupit le peuple, la gestion hasardeuse de la pandémie de Covid-19, l’effondrement du système éducatif , l’insécurité dans la partie Est du pays…»
Ainsi donc cet homme de paix se montre favorable à tout type de dialogue pour reconstruire la cohésion nationale brisée probablement par la menace dangereuse du tribalisme prêt à embrasser le pays.
La Commission électorale au cœur des discussions
Le principal objectif de ce dialogue est d’abord de préparer les législatives prévues pour 2023 avec le sujet toujours aussi brûlant de la Commission électorale indépendante, que les opposants définissent encore comme assujettie au pouvoir.
Martin Fayulu , qui ne cesse de revendiquer la victoire des urnes au lendemain de la proclamation des résultats électoraux souhaite que cette démarche puisse être « encadrée par les Chefs des confessions religieuses du pays », a-t-il martelé.
Ces discussions tant souhaitées par Martin Fayulu permettraient à apaiser les esprits après l’élection contestée du président Félix Tshisekedi le 10 janvier 2019.