Par Gédéon ATIBU
Après avoir déposé à l’Assemblée nationale sa question orale avec débat au sujet de la redevance RAM. Cette question s’adressait au ministre des PTNTIC ,Augustin Kibassa Maliba n’était jusqu’en ce jour traitée au niveau de la chambre basse du Parlement.
Contre toute attente ,le Bureau Mboso aligne la question d’actualité relative à la taxe RAM en lieu et place d’une question orale avec débat. Une manœuvre qui démontre la volonté manifeste de l’actuel Bureau estampillé Union Sacrée d’enterrer cette question qui touche à l’économie et à la vie des congolais.
Le député Juvénal Munubo , veut que toute la lumière soit faite sur cette taxe à la base de la grogne sociale au sein de la population congolaise et n’entend pas céder à ce à quoi joue le Bureau Mboso vivement interpellé.
«J’avais déposé plutôt une question orale avec débat à l’Assemblee Nationale et non une question d’actualité. Mon souci était d’engager en plénière un débat sur la légalité,l’opportunité et l’impact social de cette redevance», reagit ce membre du G13 et de l’UNC de Vital Kamerhe.
L’auteur de la question orale dit vouloir protéger les consommateurs congolais qui disent ne pas toujours comprendre le rôle que la taxe RAM joue dans l’amélioration de la qualité de services de télécommunications.
« Je continuerai à parler via les médias, à écrire des lettres, même s’il en faut 10 j’en ferai », avait-il promis quelques jours déjà avant de voir le Bureau de l’Assemblée Nationale aligne cette question pour ce jeudi 29 septembre.
Les autorités veulent à tout prix maximiser les recettes, mais il existe aussi des contreparties, explique-t-on du côté du ministère.
Une partie des fonds collectés devrait financer l’accès gratuit à internet dans les universités de l’État et autres espaces publics. Le ministère dit aussi prévoir la construction des centres de formation de jeunes et financer une panoplie de projets contenus dans le plan national du numérique.
Des projets qui ne figurent nullement dans la loi des finances de l’année courante, pointe déjà l’ONG, l’Observatoire de la dépense publique (Odep). Le gouvernement entend mobiliser 48 millions de dollars dans la perception de cette taxe en 2021.