La parti politique de Joseph Kabila indique que Nestor Kipalomoto a été enlevé par des hommes armés dans la soirée du lundi 11 septembre à Kinshasa.
Le PPRD rapporte que ces personnes à l’origine de la disparition de leur camarade étaient en civil mais lourdement armés avec les allures des agents des services spécialisés. Et, l’ancienne formation au pouvoir soutient que Nestor Kipalomoto serait bien victime de ses actuelles positions tranchées en faveur de Kabila et du FCC.
La famille politique de l’ex-président rappelle que ses autres membres restent toujours détenus et juge ces actes inacceptables au regard des prescrits des lois congolaises qui reconnaissent la liberté aux citoyens. Elle pointe du doigt la mouvance au pouvoir.
“Depuis quelques jours, notre camarade recevait des menaces téléphoniques en raison de son activisme sur l’espace médiatique dans la défense des positions politiques du Front commun contre le Congo. Cette énième arrestation arbitraire qui intervient après celle de plusieurs camarades du parti est inacceptable venant d’un camp politique qui hier, dans l’opposition, semblait donner des leçons de respect des libertés fondamentales des citoyens”, lit-on dans un communiqué parvenu à Iwebrdc.
Dans le même document, le PPRD note que le régime actuel porte un coup fatal à la démocratie chèrement acquise. Il exige ainsi la libération sans condition de Nestor Kipalomoto et dit prendre en témoin la communauté nationale et internationale ainsi que les ONG de défense des droits humains sur la dérive dictatoriale qui se radicalisé à travers l’intensification des arrestations des membres de l’opposition.