Par Gaby Kasot
Les rorchons brulent à l’Eglise de Réveil au Congo, l’une des 8 confessions religieuses en République Démocratique du Congo.
En effet, depuis l’élection et la mise en place du nouveau comité à la tête de cette structure de la société civile, la paix semble être loin d’être trouvée. Au contraire, un climat malsain caractérisé par l’hypocrisie pour les uns et la dictature pour les autres aurait pris place.
Malonda comme candidat qui avait été proposé au poste du président de la Commission Électorale Nationale Indépendante en remplacement de Corneille Nanga. Ce choix n’étant pas consensuel, avait engendré des contestations de la part des militants des partis politiques de la majorité comme de l’opposition. Et comme socle de ces soulèvements populaires, le pasteur Sony Kafuta était pointé du doigt par ses pairs. Ce qui avait conduit à son remplacement ipso-facto par une nouvelle figure en la personne du pasteur Dodo Kamba. Cet état de choses n’ayant pas mis en commun les autres membres de la structure, ces derniers, malgré leur statut pastoral, sont restés imperturbables. C’est dans cette optique qu’ont vu jour deux camps dont les uns sont les pro-Sony Kafuta et les autres les pro-Dodo Kamba.
Après un bon moment d’observation, le secrétaire général de cette confession religieuse regroupant toutes les églises de reveil du pays, est sorti de son silence. Selon Bravo Yoka, « l’Eglise du Réveil au Congo a deux dirigeants dont d’un cote le pasteur Dodo Kamba « établi politiquement et juridiquement comme représentant« , mais il ne dirige pas. Et le Général Sony Kafuta, en tant qu’ancien représentant, c’est lui qui dirige, car toutes les réunions sont organisées et présidées par ce dernier. »
Et malgré l’indignation manifestée par Monsieur Bravo Yoka, il appelle pour sa part tous les deux camps au dialogue en vue de privilégier la paix car à l’entendre, « l’actuel représentant leur avait été imposé par ceux qui sont au pouvoir ». Peut-être la fin du temps s’annonce… Wait and see.