Par Gédéon ATIBU
Ce n’est pas une première pour ce député pro-Katumbi mais cette fois , l’ampleur de l’attaque et la nature du message interrogent.
« C’est une distraction. On ne va pas s’intéresser à Noël Tshiani. D’abord il n’est pas député. S’il va s’arranger que sa loi passe par l’intermédiaire d’un député, ça je vous dis, ce député là connaîtra la mort le même jour. Et le jour là, l’Assemblée nationale cessera d’exister. Quiconque viendra avec cette loi là, c’est le même jour qu’il signera son certificat de décès », a insisté Daniel Safu avec une gestuelle comme il sait si bien le faire.
Les proches de Moïse Katumbi estiment que cette loi est « injuste et taillée » sur mesure pour écarter le richissime congolais de la course présidentielle de 2023 afin de laisser Félix Tshisekedi y competir seul.
Ce dimanche 30 mai 2021 , Moïse Katumbi a affirmé devant la presse qu’il combattrait jusqu’au son droit de candidat à la présidence de la RDC.
Pour le moins étrange : ces menaces accompagnées de mots forts , non revendiquées et sans motif clair, ont été envoyées à des élus du peuple.
A moins que le contraire se produise, l’Assemblée nationale devra transmettre à la justice le signalement concernant ces menaces de mort en application de l’article 159 du code de procédure pénale.
Voilà la conséquence de la proposition de loi Noël Tshiani qui divise plutôt qu’elle ne consolide la cohésion nationale.