Par Gédéon ATIBU
Contrairement aux violences physiques, les violences verbales ne laissent pas de traces visibles à l’œil nu, mais leurs effets peuvent être tout autant redoutables.
S’exprimant sur son compte Twitter ce jeudi 29 juillet, l’Église de Christ au Congo ( ECC) s’est inquiétée du fait que l’esprit patriotique n’arrive pas à la prière et que les responsables religieux soient le plus souvent l’objet d’insultes et de gros mots, de disqualification de prières.
« Il vient un jour où nous allons tous réaliser que la culture des insultes à l’endroit des Chefs religieux, qui ne font que leur travail de rappeler aux élus et aux gouvernants leurs rôles et promesses pour le bien-être de notre peuple, n’est qu’un manque d’une bonne éducation », réagit , avec manière, l’Église protestante Officielle à ses détracteurs.
A l’école, au sein de la famille, du couple ou dans la rue, elles sont les formes de violences les plus fréquentes et ne laissent personne indifférent. Ces « espèce de », « sale », ou « gros » à répétition ne touchent pas la peau, mais s’immiscent en dessous et peuvent engendrer des blessures ravageuses. De l’injure ponctuelle au harcèlement en passant par la taquinerie.
Ces coups invisibles aux blessures bien réelles ont tendance à s’enraciner en RD Congo, ils reprennent l’élan depuis la prison de position sur la désignation du nouveau président de la CENI.