Par Gédéon ATIBU
Son nom a figuré sur la liste de deux meilleurs candidats de l’Eglise du Christ au Congo (ECC) pour la présidence de la Commission nationale électorale indépendante (CENI). Malheureusement, pour des raisons inconnues, son nom n’a pas été soumis à la plénière des confessions religieuses. Il n’a pas, non plus, été auditionné par la plénière. Lui, c’est Bernard Lututala, expert technique et scientifique à la CENI, Professeur des Universités qui totalise une vingtaine d’années d’expérience professionnelle de très haut niveau, à la tête de grandes institutions, au niveau national et international.
Bernard Lututala, Recteur honoraire de l’Université de Kinshasa et l’Université Kongo est convaincu de la capacité de la République démocratique du Congo à faire valoir tout ce qu’elle a de mieux et d’extraordinaire chez elle.
En effet, le pays de Lumumba est dans une situation atypique où elle manque même le nécessaire malgré le talent incommensurable dont font preuve les fils et filles de ce grand pays francophone au cœur de l’Afrique.
Considérant cet état de choses, ce professeur des Universités plaide en faveur de son pays pour qu’il dispose des moyens adéquats dans tous les secteurs de la vie nationale afin de voir la RDC exprimer de manière soudaine tout ce qu’elle a comme « don du ciel ».
« Nos militaires n’ont pas les équipements appropriés.Nos chercheurs et médecins n’ont quasiment rien dans leurs bibliothèques et labos.Nos camionneurs roulent sur des sentiers. Etc.Mais cela n’etoufe pas le génie congolais. Donnez-nous seulement ce qu’il faut, et la RDC explosera», a indiqué Bernard Lututala dans un message envoyé à notre rédaction.
Ce message intervient au moment où les FARDC , sans armement sophistiqué , sans moyens nécessaires, sans motivation à la hauteur de l’armée du pays agresseur qu’est le Rwanda, enregistrent tout de même des résultats satisfaisants au point de résister avant de déloger les rebelles du M23 des territoires déjà conquis.
Ce message est aussi un appel à la prise de conscience et de responsabilité des dirigeants congolais de doter des moyens financiers , techniques et militaires aux Forces Armées congolaises pour éradiquer les groupes armés actifs dans l’Est de la République démocratique du Congo.