Par Gédéon ATIBU
Il pleut des billets à l’hôtel du Fleuve. il y a 3 semaines… La RDC fait la fausse route qui , au-delà de tout, devra lui demander de lourdes ressources.
L’attraction est focalisée sur la désignation du président du prochain Bureau de la Commission Électorale Nationale Indépendante ( Céni) dont le processus semble être bloqué au niveau du consensus du candidat désigné par les 6 confessions religieuses, et auquel l’Église du Christ au Congo ( ECC) et l’église catholique opposent leur veto.
La suite logique de ce blocage se répercute sur finances de l’État dans un pays qui déjà fait face à des multiples défis et priorités.
La commission paritaire mise en place à l’Assemblée Nationale coûterait trop chère pour la République après 3 semaines depuis qu’elle est en mission.
Constituée d’au moins 60 personnes, parmi lesquelles les membres de cabinet , experts etc, la fameuse commission paritaire Majorité- Opposition fait exploser le Trésor public avec une bagatelle somme qui avoisinerait 100. 000 USD par membre.
La République dépense autant de milliards de francs congolais pour ces membres logés à l’hôtel du Fleuve VI étoiles, lorsqu’on comptabilise toutes les dépenses y afférentes, entre autres repas,chambres suites ,frais de fonctionnement, de mission etc.
Les prochaines élections en République Démocratique du Congo sont prévues dans 2 ans et demi et le pays s’arrête. L’agenda politique ne s’intéresse plus à l’économie , au social, à la sécurité et à tous les défis que le pays à affronter pour sa survie.