Par Gédéon ATIBU
Selon des informations émanant des sources sûres et proches de l’Assemblée nationale, le Député Adrien Phoba , motivés par quelques caciques du FCC et Union Sacrée feraient circuler une pétition afin d’obtenir la déchéance de leur collègue et camarade, Christophe Mboso N’Kodia, de la Présidence de la Chambre basse du Parlement.
Ce qui semble être étonnant hier, est une réalité aujourd’hui qui continue d’ailleurs à cristalliser l’opinion nationale depuis le début de la semaine en cours. Celui qui promettait de faire du Palais du peuple ‘’la Maison du peuple’’, fidèle à sa politique de proximité et d’écoute, en lieu et en place de se concentrer entièrement sur sa vision, est malencontreusement, contraint de faire face à une nouvelle attaque qui proviendrait, cette fois-ci, de sa propre coalition dite Union Sacrée.
Cloué sur le banc d’accusé, Mboso serait reprochée par ses ‘’détracteurs’’ qu’elle les ferait souffrir en faisant montre de dictature dans la conduite des débats à la chambre basse du Parlement. Il semble ne pas être à la hauteur de sa lourde responsabilité.
« Cette chambre basse du Parlement ne vous appartient pas Mr. le Président. Elle est représentée par nous ,les deputés. Il en fait comme un domaine privé. Mboso ne nous laisse pas parler.
Depuis qu’il est président de l’Assemblée Nationale aucune interpellation.Tous les divers même l’ordre du jour sont alignés arbitrairement. Son seul ordre du jour c’est la prolongation de l’état de siège et quand c’est fait vous allez le voir faire des entrechats. C’est un grand danseur », s’est scandalisé Léon Nemba Lemba dit Papa Molière, qui promet de signer la pétition avec mains et pieds.( Rires )
Pour leur part, les pro Mboso condamnent cette démarche qui, à leurs yeux, n’est rien d’autre qu’une campagne de diabolisation et de déstabilisation visant à salir l’image du Président de l’Assemblée nationale.
Pour rappel, certains élus récolteraient en coulisse des signatures pour faire tomber Mboso du perchoir de la chambre basse du parlement. Cela intervient au moment où au sein de l’Union Sacrée une guerre des leaderships venaient de naître. A cette allure, les dissensions vont s’intensifier.