Par Gédéon ATIBU
L’Assemblée nationale a adopté jeudi son calendrier de la session de septembre qui n’a pas retenu la proposition sur la congolité.
Même avant son adoption, les détracteurs de cette proposition de loi, la jugeaient inopportune, discriminatoire et conflictogène. D’autres allaient plus loin en évoquant la notion de l’ivoirité à la congolaise. Un concept très dangereux.
Après avoir enflammé le débat en République Démocratique du Congo ( RDC), le président du Bureau de l’Assemblée nationale semble avoir fait la marche arrière quant à cette question.
« Ce n’est pas une priorité, cette loi, je l’ai dit et je répète ce n’est pas une priorité », a laconiquement lâché Christophe Mboso à la presse de Lubumbashi, ce samedi 18 septembre 2021, où s’est-il rendu pour rencontrer le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi qui a participé cette semaine aux obsèques de Gabriel Kyungu Wa Kumwanza.
En RDC, les initiateurs de cette loi laissent entendre qu’elle vise à imposer comme condition à l’accession à la présidence de la République, et à certaines fonctions régaliennes, le fait d’avoir un père et une mère de nationalité congolaise et de souche.