Sollicité par le gouvernement pour apporter son expertise à l’enquête sur la mort du ministre honoraire de transport, la mission de nations unies pour la stabilité de la RDC ( Monusco) a donné son accord. Selon le média en ligne Afrika intelligence dans sa version anglaise datée du 24 juillet 2023, en effet, Bintou Keita, représentante spéciale du SG de l’ONU en RDC a répondu positivement à une demande d’aide des autorités congolaises et a donné sa réponse dans une lettre adressée au ministre de l’intérieur et sécurité Péter Kazadi.
Elle a, en effet, fait savoir, selon le média en ligne cité ci haut , que la Monusco apporterait ” un soutien technique et logistique à l’enquête ouverte par le service de sécurité congolaise”. Cette assistance de la mission onusienne devrait pouvoir être être supervisée par le général Mody Béréthé, commandant de la police de la monusco.
La Famille de Chérubin Okende surprise par l’annonce d’une autopsie sans garantie de la présence d’experts indépendants. Cependant, cette information semble n’avoir pas été partagée aux autres parties prenantes à l’enquête, principalement à la famille et son groupe d’avocats. La famille Okende a, en effet, est surprise, ce mercredi matin de ce faire informer qu’une autopsie sur le corps du défunt allait être effectuer ce jour même. La défense de la famille a vite fait d’opposer cette réaction “dans l’intérêt de tous ceux qui disent qu’ils n’ont rien à cacher, l’autopsie du corps de monsieur Chérubin Okende ne saurait – être faite sans la présence des experts de la monusco de la monusco et des médecins légistes indépendants”. Elle rappelle que “le gouvernement a promis au monde entier une enquête indépendante avec la participation des experts étrangers nous y tenons tous”.
Il paraît donc que la partie gouvernementale et l’équipe officielle d’enquête, côté congolais ne semble pas trop se préoccuper du besoin de transparence attendue dans cette affaire.
Après la piste des tweets et les sorties médiatiques du PG Firmin Mvonde, voici donc l’opacité sur l’implication de la monusco dans l’enquête.
On peut même se demander si cette même mission onusienne a été informée de cette autopsie pour pouvoir y prendre part. Ces manœuvres rappellent quelque peu la situation vécue en son temps avec la mort du juge Yanyi qui était en charge du procès sur le programme de 100 jours du chefs de l’état.
Alors que la monusco avait, cette fois – là aussi, été associée à l’enquête et à l’autopsie, les conditions de cette mort n’ont jamais été élucidées.