Par Gilbert Ngonga
Dans un communiqué rendu public ce samedi, l’Association Congolaise pour l’Acces à la Justice (ACAJ) recommande aux députés nationaux d’étendre leur sphère de controle parlementaire à tous les Ministres dont la gestion calamiteuse a été récemment épinglée, soit par l’Inspection Générale des Finances, soit par d’autres structures étatiques attitrées, soit par les ONG de la Société Civile ou par les médias.
À en croire cette ONG qui milite pour la justice distributive, cela éviterait de donner l’impression à l’opinion tant nationale, qu’internationale, que l’appréciation de l’Assemblée Nationale serait discriminatoire en ce que ses sanctions seraient plus promptes à l’égard de certains Ministres, et molles pour d’autres pourtant mis sur la sellette depuis plusieurs mois en raison d’une gestion peu orthodoxe de ressources publiques.
Au Premier Ministre, Chef du Gouvernement, cette structure recommande d’user de ses prérogatives constitutionnelles aux fins de renforcer davantage son leadership sur les membres de son Gouvernement par des évaluations régulières sur la gestion de leurs ministères respectifs, ainsi que la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale.