En Afrique, plusieurs pays sont devenus des exemples d’une vraie démocratie. Même si à tord ou à raison, certaines affirmations soutiennent qu’on n’organise pas les élections pour les perdre, cela n’est pas le cas dans des États qui sont en avance et qui se démocratisent de plus en plus.
Le Liberia peut aujourd’hui être pris pour un modèle pour des nations qui ont encore un chemin long à parcourir comme la “République à démocratiser du Congo” (RDC) comme certains aiment souvent l’appeler.
En effet, Georges Weah a accepté volontiers sa défaite à la présidentielle organisée mardi dernier et dont les résultats sont sortis le vendredi 17 novembre. Face à lui était l’opposant Joseph Boakai qu’il avait pourtant déjà battu lors des scrutins qui l’avaient porté au pouvoir en 2017.
Dans un discours à la radio publique libérienne, le footballeur devenu président a concédé la défaite sans se faufiler.
“Ce soir, le CDC (son parti politique) a perdu l’élection mais le Liberia a gagné. C’est le temps de l’élégance dans la victoire. Les résultats annoncés ce soir, bien que non finaux, indiquent que Boakai a une avance que nous ne pouvons rattraper. J’ai parlé au président élu Joseph Boakai pour le féliciter pour sa victoire”, a-t-il lâché.
Mais, l’écart est surprenant. Alors que sous d’autres cieux, même avec un écart de plus de 10%, un candidat malheureux peut se voir proclamé vainqueur, Georges Weah n’a été battu que par une différence de 1,78% des voix.
Ce dernier a eu 49,11% alors que l’opposant Boakai s’en est sorti avec 50,89% des voix.
En République démocratique du Congo où les élections sont prévues dans un mois, des internautes saluent ce jeu démocratique. Ils espèrent que si ce cas de figure arrivait, les challengers pourraient se livrer au fair-play politique.
Ils regrettent le passé triste qu’à connu le pays. Par exemple, ils rappellent les scrutins de décembre 2018 qui avaient donné vainqueur celui qui était sorti 3e dans les urnes, selon les résultats compilés des observateurs dont la CENCO et l’ECC.