Par Gédéon ATIBU
Il se murmure que, pour le Président de la République, Félix Tshisekedi, il s’agit d’une corruption à ciel qui se prépare.
Avant l’arrivée de 250 bus au port de Boma , des bruits de couloirs laissaient entendre que le Chef de l’Etat prévoit offrir gracieusement ces jeeps aux députés puisqu’ils ont matérialisé son appel à adhérer à l’Union Sacrée en vue de refonder l’action gouvernementale.
Cette annonce a créé une vive polémique sur les réseaux sociaux. L’ACAJ et l’ODEP s’y sont invités, l’un qualifie ce don d’une « corruption à ciel » , l’autre exige de l’IGF une enquête sérieuse sur l’origine de ces fonds.
Face à cette polémique qui a enflé les réseaux sociaux, la cellule de communication de l’Assemblée nationale a fait une mise au point très sèche. » Encore un cas de mauvaise foi de la part de certains sorciers mal intentionnés. Nous en appelons donc à tout Député qui juge contraire cette pratique de se désengager publiquement tout en notant qu’un élu mérite mieux que ça« , écrit le Bureau de la chambre basse du Parlement que dirige le doyen Christohe Mboso Nkodia.
Moins bavarde, l’Assemblée nationale estime que » si l’actuelle dotation est basée sur la corruption des Députés Nationaux de l’Union Sacrée de la Nation, devrions-nous conclure que la famille politique du Chef de l’Etat compte 500 Députés Nationaux ? »
La cellule de communication de l’Assemblée nationale affirme que » les 500 véhicules ont été commandés par l’Assemblée Nationale et tous les Députés Nationaux en seront bénéficiaires et ce, suivant les us et coutumes relatives à une gestion orthodoxe de la chose publique. Et les preuves sont disponibles pour en témoigner », a-t-elle noté.
Sur les 500 jeeps devant arriver au port de Boma, indique-t-on, 250 sont déjà sur place. Des sources concordantes informent que la moitié de ces engins c’est-à-dire 250 autres seront livrés d’ici la fin du mois de juillet. Tout serait déjà fait au niveau des acquéreurs. Le problème se situerait au niveau du fournisseur qui devrait alimenter son stock dans le délai imparti, confie-t-on.